Ça pourrait être cool de pouvoir utiliser le matos de l’AcoLab pour en fabriquer !
Cher le Plative non ?
https://filament2print.com/fr/pla-speciaux/994-plactive-copper3d-antibacterien.html
T’as trouvé une source de filtres ?
Pas bien dur… C’est au format des tampons démaquillants en coton.
https://filament2print.com/fr/blog/84_faire-masque-impression-3d.html
Dans la situation actuelle, dans laquelle nous sommes confrontés à une pandémie mondiale due à la propagation du coronavirus COVID-19, nous pensons que toute contribution et aide pouvant être apportée à partir de n’importe quel domaine peut être extrêmement importante, et des initiatives très intéressantes émergent du secteur de l’imprimerie 3D, que nous pensons pertinentes pour ce diffusion.
Au cours des derniers jours, sont fréquentes les informations concernant la pénurie de masques, un équipement de protection de base, en particulier pour les professionnels de la santé, mais aussi pour d’autres personnes qui, en raison de leur travail ou d’autres circonstances, peuvent être plus exposées au virus.
Pour cette raison, l’équipe de Copper3D, fabricant du filament antibactérien PLActive, a partagé la conception d’un masque N95 qui est valable pour la fabrication sur pratiquement n’importe quelle imprimante 3D FDM et dont le fichier STL est disponible en téléchargement gratuit et gratuit:
Ce masque présente les caractéristiques suivantes:
- Antimicrobien et antiviral , fabriqué avec PLActive, un nanocomposite innovant développé avec un PLA de haute qualité et un additif nano-cuivre breveté, scientifiquement validé et très efficace.
- Recyclable : L’utilisation accrue de masques chirurgicaux jetables et de respirateurs N95 aura un effet néfaste sur l’environnement. Pour éviter cet effet néfaste sur l’écosystème, l’utilisation du filament PLActive pour l’impression consomme une matière recyclable.
- Modèle plat , pour faciliter sa fabrication de manière massive et dans pratiquement n’importe quelle imprimante 3D FDM.
- Système de filtration modulaire : Le masque intègre un nouveau système de filtration modulaire pour les particules fines en un matériau qui utilise des nanocomposites de cuivre éprouvés pour désactiver les virus. Ce système de filtration comprend plusieurs couches de géométries différentes pour assurer une filtration efficace des particules fines. En outre, il peut accueillir des matériaux de filtre tiers, tels que du propylène non tissé, des éponges ou des textiles.
- Capacités de thermoformage à 55 - 60 ºC, ce qui permet de donner l’anatomie correcte de n’importe quel visage simplement en utilisant un sèche-cheveux ou de l’eau chaude.
- Contrôle de filtration et entrée d’air . Il a été démontré que l’utilisation prolongée de respirateurs N95 réduit la capacité pulmonaire. Ces respirateurs à usage unique ne permettent pas de réguler la prise d’air ou la taille des particules. Ce masque comprend un disque filtrant modulaire qui peut réguler efficacement l’admission d’air et la taille des particules. Ce système peut être personnalisé en utilisant du propylène de filtration non tissé, des vêtements, des éponges et différents textiles pour réduire le niveau de filtration.
Instructions et montage
L’impression 3D et l’assemblage du masque sont très simples, mais il est important de suivre les instructions suivantes pour une utilisation sûre:
- Imprimez les pièces avec un remplissage à 20 %, sans support ni radeaux. Chaque masque consomme environ 40 grammes de filament, donc avec une bobine de 750 grammes de PLActive 17-18 masques peuvent être imprimés.
- Chauffez le masque à 55 - 60 ºC avec un sèche-cheveux ou de l’eau chaude. La partie circulaire doit être intacte, c’est pourquoi elle est plus épaisse pour éviter les déformations.
- Lors du ramollissement, rapprochez les ailes du nez et les ailes de réglage situées sur la mâchoire inférieure.
- Chauffez à nouveau et placez-le sur le visage pour l’ajuster complètement à chaque visage.
- Entrez un ou deux filtres supplémentaires. Si un filtre est utilisé, un morceau circulaire (simple ou double) d’un masque de propylène non tissé conventionnel (A) peut être utilisé ou un tampon démaquillant en coton (B) peut être ajouté, en les ajustant bien à la fenêtre du système de filtration. La filtration et le débit d’air peuvent être régulés avec des combinaisons de ces éléments.
- Ajoutez les élastiques pour la fixation.
Une autre option serait d’utiliser le filament antibactérien flexible MD1 Flex, également fabriqué par Copper3D, qui étant flexible, le masque imprimé n’a pas besoin d’être chauffé pour l’adaptation.
D’autre part, il faut tenir compte du fait que ces masques, bien qu’ils soient efficaces, présentent certaines limitations, comme un cycle de vie court (environ 8 heures). Les virus respiratoires, en particulier le SRAS-Cov-2 (COVID-19) peuvent vivre jusqu’à 72 heures sur différentes surfaces, car à la fin de la journée, nous aurions une charge virale / bactérienne élevée piégée à quelques millimètres seulement de notre nez et de notre bouche, nous exposer davantage à ces microbes dangereux.
Le projet NanoHack et son équipe de scientifiques et de designers industriels des États-Unis et du Chili doivent être remerciés d’avoir mis à la disposition de la société à la fois la description et les plans de leur brevet.
MISE À JOUR (20 mars) : Copper3D a publié une communication pour résoudre les doutes sur les certifications et les utilisations de Nanohack. Voir la publication
MISE À JOUR (21 mars) : Nouvelle communication de Copper3D, où elle indique que l’efficacité de filtration de Nanohack est de 96.4 % pour les micro-organismes de 1 micron et 89.5 % pour les micro-organismes de 0,02 microns. En outre, il détaille les spécifications et les configurations pour l’impression correcte de Nanohack dans pratiquement n’importe quelle imprimante 3D FDM. Voir la publication
Hum…je ne retrouve pas ce schéma sur la page des concepteurs (https://copper3d.com/hackthepandemic/), quelle est ta source ?
Merci
Et à côté je lis ça…
on a eu un témoignage touchant d’une infirmière du chu de clermont-ferrand qui nous dit ceci première chose […] aberrante jusqu’à lundi les personnels médicaux donc au chu de clermont ferrand devait mettre des masques et finalement on leur a demandé d’enlever les masques, pourquoi parce qu’il n’y a pas assez de masques pour tout le monde quand il veut il devait être réservée aux services covid19 donc la plupart du temps on ne met pas de masque ce qui est choquant donc là on a un retour en arrière ils avaient des masques on leur demande de ne plus en mettre pour faire des économies et gérer la pénurie. Deuxième chose aberrante me dit Matilde infirmière au chu de clermont ferrand. Sur clermont ferrand un réseau solidaire a été lancée pour créer des masques de manière artisanale ces masques nous sont refusés car il faudrait les lavez vous voyez là on il y a une tentative de se prendre en main à défaut d’attendre que on se croirait dans un pays du tiers-monde quand les gens n’ont pas de masque et qu’il faut qu’on le fasse soit même est bon et bien le deuxième chose donc on leur dit puisque ces masques on peut pas vous pouvez pas les utiliser car il ne sont pas aux normes vous pouvez pas les utiliser et troisième mathilde poursuit elle dit on on n’est pas être protégée sur la crée énormément d’angoisse quand on rentre chez nous on doit se décontaminer les gens font chambre à part il faut que le gouvernement s’attendent à devoir gérer l’état psychologique des troupes les arrêts maladie aujourd’hui on serre les dents mais ça va craquer […]
Et est-ce qu’on pourrait pas nous Acolab produire ce fameux masque qui lui semble aux normes et en faire profiter le CHU de Clermont-Fd ?
Il est pas “aux normes” ce masque. Il est peut-être très bien mais c’est une solution DIY dans le même esprit que les respirateurs artificiels avec des moteurs d’essuie-glaces
Effectivement…
CONTEXT, REGULATIONS AND CERTIFICATIONS
We are living in an absolutely exceptional context right now, this is not a walk in the park
on a Sunday, nor is it “business as usual”, this is a state of global catastrophe, this is a WAR
against SARS-Cov-2. And it turns out that many things we take for granted in “times of
peace” don’t work the same in times of war. One of these things is the SPEED at which we
must react and the STANDARDS that we must respect in these cases.
In Chile we know about catastrophes, we are experts in earthquakes (lucky us!) and as a
nation we know that in these critical moments, COORDINATED ACTION is what can take us
forward, saving as many lives as possible. In this context, international regulations change
and remain in a “state of exception”, regular standards often do NOT apply, and any aid is
better than NOTHING. Many times, these aids are very smart and innovative solutions,
which were developed in days (not years) and therefore they had NOT the time to go
through long and complex regulatory processes.
Our antimicrobial materials have passed rigorous laboratory tests and industrial
certifications, we developed them in PEACE times, but now we have NanoHack, a product
that was developed in times of WAR, thought, designed, patented and released in 8 days.
Therefore, NanoHack is NOT a Medical Device that has undergone laboratory testing, with
FDA, EU, ISO or no other regulations (a months or years process!). What it claims to be is a
WAR TIME DEVICE, with characteristics of being made of tested and certified
antimicrobial/antiviral material, in a distributed manufacturing model, reusable, recyclable,
customizable, low-cost and Open Source manufacturing. It is not intended to be more than
that and less neither, and we hope that this design will be improved in the coming days (in
fact it is already being modified by people around the world!).
For all the above, to the question of whether NanoHack is a product validated in Lab or
certificated, the answer is NO, It does not pretend to be, it is simply an extra help for WAR
times that, if it is manufactured and used WELL, it can be a VERY EFFECTIVE DEVICE.
Quoi qu’il en soit si un tel projet pouvait intéresser le Fablab voilà une idée des actions à entreprendre.
1- Se renseigner sur une potentielle ouverture auprès de la mairie pour lancer les impressions.
Proposer des masques au CHU ou autre en leur montrant les spécifications du produit “Mieux vaut ça que rien”.
2- Acheter la bobine de plastique spécifique et attendre sa réception
3- Estimer le temps d’impression
4- Envoyer nos meilleurs membres spécialistes de l’impression 3D pour mettre en place la machine et lancer les impressions.
5- Mise en place distribution avec consignes pour le thermoformage du masque
Si ça débouche sur quelque chose, je vous en propose deux qui sont compatibles avec différents filtres HEPA.
L’un car il est designé par une université de médecine :
L’autre car il est simple à imprimer (sans supports je pense) :
Notez que le machin plat au cuivre n’est plus conseillé par Cu3D et qu’ils vont proposer une V2 pas plate dans les jours à venir.
Une idée à 2 balles PAS satisfaisante pour un usage “pro” au CHU :
La forme du 1er masque est développable donc la découper - adapter dans une feuille de plastique style grande boite de gâteaux de supermarché et scotcher les “coutures” (ou faire des “oreilles” collées comme les découpages d’ antan); mettre 1 ou 2 filtres constitués de carrés-rectangles à démaquiller plaqués scotchés sur des découpes carrées-rectangles … avec du scotch américain ça fait “masque de fer” LOL !!!
La boulangère donnera la caisse et pas du pain !!!